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Nous naissons certes nus, dans notre peau de poils, mais déjà tout habillés de désirs, d'espoirs, de vécu : vies mêlées, entremêlées, tissées longtemps avant, derrière, et qui trament notre avenir, avec des trous, des blancs, des accrocs et des raccommodages. De ce trousseau, de ce cocon … à notre propre vêtement : n'est-ce pas là toute notre aventure ?
J'ai pris conscience de ces titres empruntés à la couture. Ainsi,
- " mannequins" soit : le vide, l'absence (seule la tête de l'homme est représentée, deux fois, dans ce couple)
- "robe trop lourde" que m'avait inspirée un poème de Monique Laederach découvert par hasard (mais y a-t-il un hasard ?) : "robes toujours trop grandes et trop pesantes et finalement se déchirant à chaque fois qu'ils avaient réclamé que j'ose"
- "robe rouge" ou le désir d'incorporation à l'être aimé
- "robe coquelicot" dictée par la chanson "comme un petit coquelicot"
- "accroc"
- "robe nœud"
mais encore, d'autres pièces où l'habit est comme un réservoir, un sac, une protection –ainsi "homme-poids", "homme-nuit", l'habit qui cache, et révèle aussi.
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